"le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas" prophétisait Malraux... qu'est-ce que ça veut dire ? Sans doute que c'est le moment ou jamais de réaliser que nous sommes une seule et même Conscience dans ses milliards de manifestations, humaines (parfois très in-humaines), minérales, végétales et - last but not least - animales. Ce que l'on fait (ou ne fait) à l'une de ces manifestations, on le fait nécessairement aux autres, toutes les autres
Comme le dit magnifiquement Guy Mettan
"Peut-on exploiter les animaux, extraire leur lait, leur peau, leur viande ? Séparer les petits des mères et les faire travailler comme bêtes de somme ? Les obliger à pondre et à engraisser en batterie ? Les enfermer et les priver de tout contact avec leur milieu de vie naturel ? Les forcer au cannibalisme en les nourrissant de la farine de leurs congénères ? Les massacrer à grande échelle dans des abattoirs géants mais discrets ? Les exterminer en tant qu'espèces, comme le thon rouge, la baleine ou le gorille, pour en faire des sushis ou des condiments censés favoriser la virilité masculine ? A toutes ces questions, le commun des humains, pris d'un sentiment soudain de compassion et de révolte, a tendance à répondre non. Et pourtant c'est ce que l'homme, en tant qu'espèce, pratique tous les jours depuis 2-3000 ans. La votation du 7 mars 2010 sur la protection des animaux et sur leur droit à disposer d'un avocat a le mérite de mettre le doigt sur la grande hypocrisie qui entache, dans la civilisation industrielle occidentale en tout cas, la relations entre humains et animaux" (Le Temps - "Opinions" 1/2/2010).
Nietsche, dit-on, voyant rosser un cheval, s'est effondré, en pleurs, son dernier grand acte conscient de compassion avant de sombrer dans la folie.
"Quand les hommes comprendront ce qu'ils ont fait aux animaux, ils pleureront" (Boris Cyrulnik -cité par Guy Mettan dans le même article). Certains pleurent déjà
Nous rentrons d'un trek dans le Sinaï. En levant le camp, les Bédouins laissaient nos restes comestibles - omelette, fromage de chèvre etc. - aux habitants du désert : renards, petits animaux, tout naturellement.
Les crises - qui ne font que débuter - ont ceci de bon qu'elle nous font sentir - avec une immédiateté, une fulgurance de plus en plus forte et des cadences de plus en plus rapprochées - cette connection essentielle. Du coup, on ne peut plus ne plus être responsable.
Comme le dit magnifiquement Guy Mettan
"Peut-on exploiter les animaux, extraire leur lait, leur peau, leur viande ? Séparer les petits des mères et les faire travailler comme bêtes de somme ? Les obliger à pondre et à engraisser en batterie ? Les enfermer et les priver de tout contact avec leur milieu de vie naturel ? Les forcer au cannibalisme en les nourrissant de la farine de leurs congénères ? Les massacrer à grande échelle dans des abattoirs géants mais discrets ? Les exterminer en tant qu'espèces, comme le thon rouge, la baleine ou le gorille, pour en faire des sushis ou des condiments censés favoriser la virilité masculine ? A toutes ces questions, le commun des humains, pris d'un sentiment soudain de compassion et de révolte, a tendance à répondre non. Et pourtant c'est ce que l'homme, en tant qu'espèce, pratique tous les jours depuis 2-3000 ans. La votation du 7 mars 2010 sur la protection des animaux et sur leur droit à disposer d'un avocat a le mérite de mettre le doigt sur la grande hypocrisie qui entache, dans la civilisation industrielle occidentale en tout cas, la relations entre humains et animaux" (Le Temps - "Opinions" 1/2/2010).
Nietsche, dit-on, voyant rosser un cheval, s'est effondré, en pleurs, son dernier grand acte conscient de compassion avant de sombrer dans la folie.
"Quand les hommes comprendront ce qu'ils ont fait aux animaux, ils pleureront" (Boris Cyrulnik -cité par Guy Mettan dans le même article). Certains pleurent déjà
Nous rentrons d'un trek dans le Sinaï. En levant le camp, les Bédouins laissaient nos restes comestibles - omelette, fromage de chèvre etc. - aux habitants du désert : renards, petits animaux, tout naturellement.
Les crises - qui ne font que débuter - ont ceci de bon qu'elle nous font sentir - avec une immédiateté, une fulgurance de plus en plus forte et des cadences de plus en plus rapprochées - cette connection essentielle. Du coup, on ne peut plus ne plus être responsable.
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