samedi 21 mars 2020

La pesanteur et la Grâce ?

La pesanteur et la Grâce ?

Ou quand un virus fait mieux que les militants !

Qui aurait pu imaginer Venise vide de ses touristes et ses gros bateaux ? Un ciel redevenu bleu ou presque ?

Nous assistons à des événements de nature extraordinaire, dont les planètes trans-personnelles - les bien nommées - sont familières… décentrant ce petit ego volontaire, contrôleur, borné, répétitif…

Il y a Uranus :  la planète des changements imprévisibles, des révolutions :« expect the unexpected »
Il y a Neptune conjuguant illusion, désillusion, confusion, diffusion.. des rumeurs, des peurs, des modes, des microbes; élévation, aspiration aussi à une autre réalité, indicible mais sensible, intuitive, sereine. Un autre savoir. « We are one »
Il y a Pluton : le destructeur, le transformateur et Dieu sait si nos structures - l’affaire de Saturne - ont besoin d’être détruites.

Le décor est planté.. comme tous les 33 ans environ Saturne et son frère Pluton se retrouvent pour un nouveau -« sale » coup comme

En 1914...
En 1947*… la partition de l’Inde et du Pakistan, la création de l’Etat d’Israël, de la Chine communiste (ces pays vibrent à l’énergie de ces 2 planètes)
En 1982 … le massacre de Sabra et Chatila, le Thatchérisme/reaganisme etc.
En 2020… la Chine fait à nouveau parler d’elle en disséminant - avec toute la bienveillance de Neptune (forte dans son propre signe les Poissons) en amical sextile - un virus… bon, un virus et alors...

Saturne et Pluton transitant en Capricorne, signe de l’autorité, les réponses … autoritaires se manifestent sous la forme de décrets, transformant l’expérience en possible tentation totalitaire?? Les gouvernements - le plus souvent à la solde des grandes sociétés - se retrouvent soudain investis et responsables de pouvoirs inusités ! Aubaine ?

Peur et sidération expliquent -  initialement en tout cas - l’incroyable obéissance populaire, l’absence de révolte, même en France, c’est tout dire. Disons que l’agrégat des planètes en  terre signent à la fois la parfois main lourde des autorités et l’absence de réaction, en un mot l’atmosphère plombante.
Mais du coup c’est comme si les gouvernements provoquaient - malgré leur raison - ce qu’ils voulaient éviter : peur et effondrement économique… grounding

Mais une fois la peur surmontée - en passe de l’être - avec la venue du printemps, dans le feu courageux du Bélier, signe de renouveau, la sagesse des planètes ne nous enseigne-t-elle pas que cet effondrement économique est non seulement nécessaire mais au-delà de tout ce que nos raisons auraient  pu agencer, imaginer…
Du coup, la Grâce, ne serait-ce pas la ré-invention - que nous co-créons par nos actes quotidiens - d’une nouvelle façon de vivre ? On s’enquiert de ses voisins, des réseaux nouveaux de solidarité se créent, des initiatives jaillissent, proches ou lointaines…

Il est peu douteux que nous soyons nous-mêmes ce virus, avec lequel nous devons faire ami ami… nous sommes tous infectés… ou le serons à des degrés divers, si ce n’est celui-là ce sera un autre… Or notre immunité se bâtit grandement avec la joie, l’amour, l’assurance, la peur la démolit… Peut-être est-ce notre leçon…comme celle que nous enseigne le printemps… 

Comme dans la chanson de Barbara : « Est-ce que la main de Dieu ou la main du Diable qui un jour s’unissant ont fait ce printemps, est-ce l’un est-ce l’autre, vraiment je ne sais pas mais pour ce printemps-là, merci et chapeau bas ».

martine keller 20/3/2020


Et pour ceux qui ne l’auraient pas lu, style décapant, transcendental, « La mort viennoise » de Christine Singer (Prix des Libraires 1979), un livre secouant jusqu’aux fondements ! Exactement ce dont nous avons besoin

*Les 2 guerres mondiales se sont déroulées entre 2 cycles de Saturne/Pluton













samedi 22 juin 2019

L'Eveil en direct...



Cette neuro-anatomiste, spécialiste du cerveau, vit l'expérience hallucinante de vivre un AVC en direct. Avec toutes les éblouissantes conséquences qu'elle nous narre avec humour et maestria.

samedi 28 juillet 2018

l'astrologie, quoi de plus naturel....






Je viens de terminer une mise à jour de ce cours "d'astrologie à ma façon" qui couvre (voir table ci-dessous)  l'ensemble de l'astrologie, du personnel à l'impersonnel, y compris les grands cycles qui font/défont les civilisations. Vous y trouverez des considérations actualisées !


Sur simple demande de votre part à martinekeller@hotmail.com, je vous l'adresserai sous .pdf

mercredi 21 juin 2017

Quand on n'a que l'Amour - la génération Y à la lumière de l'astrologie




Quand on n'a que l'amour….*

La génération Y à la lumière de l'astrologie


Lorsqu' Uranus rejoignait exactement Neptune pour une 1ère fois en 1992, (depuis son dernier passage en 1821),  j'étais en Inde. Sans être  au fait de l'astrologie, je sentais dans mon corps, mon être qu'une ère nouvelle commençait, que quelque chose se dissolvait, qu'une libération collective s'annonçait, était là, dans l'air…, l'évidence de quelque chose de plus vaste que ma petite personne. Un bien-être extraordinaire, né  de la réalisation soudaine, d'être une avec l'univers. Ce ressenti de "we are all one". L'évidence de la transcendance, dans le fond. Ma vie du coup n'a plus jamais été la même, même si j'ai eu encore bien des duretés à traverser. Je savais que celles-ci n'avaient pas de réalité ultime.

Lorsque l'autre soir, par hasard, je me suis retrouvée, par la TV, en plein concert  de charité de Manchester, suite aux événements tragiques de cette même ville, en compagnie de ces chanteuses de 25 ans à peine, sur l'estrade face à 50'000 spectateurs-communiants avec des chansons comme "Don't look back in anger", l'amour plus fort que la mort, la haine et le ressentiment, je me suis dit qu' "Imagine" de John Lennon s'incarnait dans cette génération.

C'est peut-être cette évidence de la transcendance - ici et maintenant - qui est la signature de celles et ceux nés à la toute fin des années huitante - 88/89 jusqu'aux abords des années 2000. Un peu comme si tous ceux nés avant étaient vieux... ce qui est sûr, c'est que peu font envie ! Relégués aux vieilles lunes, les messages moralisateurs des religions. Souffrir maintenant pour jouir ensuite ne prend plus. Cette vie, une vallée de larmes pour un illusoire paradis…après... vous hallucinez.  Paradise here and now.
D'où cette extraordinaire sensation d'aisance qui caractérise les plus fortunés d'entre eux, même si  pour beaucoup d'autres de cette génération, c'est la désorientation, l'impression d'être  paumés, simplement incapables de fonctionner - de subir - comme la plupart des générations précédentes l'ont fait.

J'ai rencontré un couple de jeunes, munis d'une solide formation, qui sont de véritables nomades : sans structure, sans domicile, ni engagement fixes d'aucune manière,  ni impôts, ni assurances ! Ils m'ont fait envie, moi qui ai trimé à payer mes factures, empêtrée dans des peurs dont seuls le jogging et la méditation - jour après jour - me délivraient. Les problèmes de la vie, on y fait face, disait Osho. Pas  ceux du mental, qu'on invente au fur et à mesure. Eux, dirait-on font face, sachant que la vie est abondance et bienveillante, apprenant - instant après instant - à lâcher les peurs à l'écoute de la vie en eux, de ses messages,  confiants qu'elle nous mène exactement là où nous devons être, aller.

La vie est là pour qu'on la vive, l'explore dans la légèreté; un peu comme si la douleur et la pénibilité appartenaient au passé, n'avaient plus de raison d'être. Il est insensé de perdre sa vie à la gagner. Car, ce que - encore - la plupart d'entre nous appellent réalité ou normalité - n'est en fait qu'une vie dans cet hôpital psychiatrique qu'est la société.  Or tous les sages, le disent bien : il y a bien assez pour chacun dans ce monde, par contre les besoins du mental sont insatiables. Ce que Don Miguel Ruiz exprime ainsi : "lorsque nous chassons pour satisfaire les besoins irréels du mental, nous devenons des prédateurs : nous chassons ce dont nous n'avons pas besoin". Ce qui, collectivement, nous maintient  dans le mensonge de la pénurie, le toujours plus à moindre prix, l'avarice née de la peur du manque, l'organisation technocratique d'une vie étriquée, alors que la vie est mystère, fluide, imprévisible.  Bref, il est grand temps que nous nous éveillions de ce cauchemar, sortions de cette caverne … ce à quoi les jeunes nous incitent.

Aujourd'hui on communie en images, en musique, le plus neptunien, unifiant des arts, pas avec des mots qui toujours et encore divisent quand ils viennent de la seule tête. Ils communient aussi - pour certains - dans les drogues, les paradis artificiels, à la recherche de cet Amour qu'ils sont, que nous sommes tous et ne le savons pas.

Car l'avènement d'un monde "normal" ne peut qu'être le fait de chacun/e : la vérité, le pardon et l'amour de soi peuvent guérir le monde (Don Miguel Ruiz). Voir ses plaies, les ouvrir, voir qu'elles n'ont plus aucune réalité dans le moment,  qu'il est de notre responsabilité et de notre liberté de les bercer ou de les lâcher, exercer le pardon envers l'autre, en fait nous-mêmes, car les griefs entretenus nous maintiennent dans la souffrance qui est manque d'amour de soi.
Oh la la, celle-ci  a sa beauté indéniablement et exerce toujours une attirance folle - à en juger les innombrables oeuvres d'art,  nées de la souffrance et qui la perpétuent -  pourtant, elle est surannée, rebâchée. Il est temps - il en va de notre survie même  - de passer à autre chose !

Gageons que cette génération née avec la Vision (Neptune), l'aspiration à  la réalisation de la Liberté (Uranus) prendra à coeur la responsabilité de l'incarner (Saturne) pour/avec nous tous.

Quand on n'a que l'amour / Pour parler aux canons / Et rien qu'une chanson pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien / Que la force d'aimer / Nous aurons dans nos mains, amis, le monde entier

*Titre d'une fameuse chanson de Jacques Brel :https://www.youtube.com/watch?v=uNMwYZiBFV0

martine keller 21/6/17





mardi 8 novembre 2016

US : tribulations are only continuing...


US : tribulations are only continuing...

 

Whatever the election result, the tribulations for the US are only continuing. This election simply indicates another step in the grand scheme of its inner and outer re-evaluation as a nation (national spirit) and as a world power. It began in 2001, when Pluto crossed the US Sag Ascendant, blowing off that beautiful symbol of  the American dream, grounding it in the most literal, brutal way (Pluto-Saturn opposition). In a true Sag fashion, these twin towers were proudly reaching for the sky, continuously showing off to the world the pride and greatness of the Nation. When Pluto entered Capricorn in 2008, we all know what happened : the so-called financial crisis,  still only patched up, i.e. another blow to our collective hubris of unlimited growth, covering up deceit, fraud, economic horror, systemic and systematic, built-in,  unequality, betrayal of the values of the founding fathers, Western values in fact.   This drama is now unfolding in a three-some (at least) fashion :

1)The end of an era ?  It is Saturn this time  that crosses the US Ascendant, ending a 30-year cycle, even longer in fact since it started right with election of Ronald Reagan, in 1981. At that time, Saturn hit the Libran Saturn of the USA, sort of remembering that after the laxism/idealism (?)  of the Carter years, a good looking actor with a psycho-rigid chemist  "There is no other way" set the tone of an era, as Jeremy Rifkin sweepingly recalls :

The Reagan/Thatcher-led economic movement to privatize public goods and services by selling off telecommunications networks, radio frequencies, electricity generation and transmission grids, public transport, government-sponsored scientific research, postal services, rail lines, public lands, prospecting rights, water and sewage services and dozens of other activities that had long been considered public trusts, administered by government bodies marked the final surrender of public responsibility for overseeing the general welfare of society.
Deregulation and privatization spread quickly to other countries. The magnitude of the capitulation was breathtaking in scope and scale. Governments were hollowed out overnight, becoming empty shells, while vast power over the affairs of society shifted to the private sector. The public at large was stripped of its “collective” power as citizens and reduced to millions of autonomous agents forced to fend for themselves in a marketplace increasingly controlled by several hundred global corporations. The disempowerment came with lightning speed leaving little time for public reaction and even less time for public engagement in the process. There was virtually no widespread debates at the time, despite the breadth of the shift in power from the government to the private sector, leaving the public largely unaware and uninvolved although
deeply affected by the consequences. ("The zero marginal cost society" p. 163-5)

It almost spans an entire Saturn/Pluto cycle (1982-2020) but as far a the US is concerned, with Saturn opposing natal Uranus, this 45-year cycle, hallmark a capitalism, is now coming to its mid-term critical point !

2) US identity in question : Pluto, now opposes the Cancer Sun of the US, hitting as if  from outside, the very identity of this big country wanting to play at the same time caring, but stern mother (Cancer with moon ruling planet in ice cold Uranus )  and tough father - carrying a big stick - (sun square Saturn)  to the entire world ?

3) What next ? What will there be to celebrate when in a few year's time, (exactly in 2023 but in orb in 2020-2026) Pluto crosses this time the US founding Pluto ? Returning to its placement of a quarter millennium ago - in 1776 - when it was founded ? The cartoonist Chappatte hits deftly at some of the tormenting and haunting issues.

martine keller 7/11/16