lundi 23 mars 2020

Et maintenant ? A nous de jouer

Quelqu'une me demandait combien de temps "cela" allait durer...

Eh bien,


1) Demain, mardi 24 10 heures 29 pile, c'est la nouvelle lune en Bélier, associant les lourdes forces en présence de planètes en terre avec la tentation accrue (Jupiter)  de bloquer ou contrôler encore plus une situation qui l'est déjà. Mais la lune et le soleil sont unis dans l'action pour le renouveau dans le signe de 1er printemps du Bélier ! Conjoints à la lune noire et Chiron, cela peut-être l'expérience salvatrice de la douleur et de sa guérison. Le noeud nord (en carré) dans le signe du Cancer (la mère...), y apporte une injonction supplémentaire : celle de prêter attention à notre sensibilité. Si nous souffrons d'affections liées au poumon, c'est que collectivement, nous nageons dans le chagrin du déni de ce que nous infligeons à la terre, nous-mêmes...

Songeons-y maintenant que nous avons le temps ! De 10.15 à 10.45




2) Et puis...entre le 4 et le 5 avril, lors de l'exacte conjonction de Jupiter et de Pluton,une "Méditation de la ligne du temps" nous est proposée :"Il est temps de prendre en main le destin de notre monde".. Nous devons être nombreux pour faire basculer ce monde dans la direction vers laquelle nos coeurs aspirent. Voici le lien (le copier s'il ne marche pas)


Prenons rendez-vous et mettons nos réveils. Pour nous, ce sera à 4.45 du matin...  le dimanche 5 avril des Rameaux.
nous avons le temps...

Souhaitons que nos consciences soient prêtes à créer des sociétés servant nos besoins, nous libérer (Uranus) de notre “greed”, du toujours plus (Jupiter/Pluton). Qui n’est qu’une manifestation de notre atavique peur du manque. En tout cas, dès 2017, à l’entrée de ces planètes en signe de terre, on voit qu’on est en train de passer à la caisse, de payer cash les excès en tous genres, prélude à ce sain ralentissement, typique de la terre que nous connaissons actuellement.


3) Sachons aussi qu'il nous reste 12 ans pour faire le tri de nos 500 ans de civilisation héritées de la Renaissance. Dont l'idée erronée d'un l'individu, agrégat isolé, séparé des autres vivants, "maître et possesseur de la nature" comme on dit. Ce qui nous a menés au capitalisme - cette erreur ontologique – et son cortège de désastres - qu'il est grand temps de lâcher, d'effacer.

En effet, le dernier grand cycle Neptune/Pluton de 500 ans dans lequel nous sommes aujourd'hui a débuté en 1892. Lors du sextile (60 degrés) croissant, qui dure 80 ans, une civilisation trie et se défait des acquis du cycle précédent (commencé en 1399) et signant le début de la Renaissance. Cet aspect commencé en 1950 va se terminer en 2032. Il reste 12 ans pour "faire le boulot"...

si vous souhaitez plus d'information sur ce cycle et les autres qui lui sont imbriqués, je ne peux que vous recommander la lecture de l'article astrologique, extrêmement bien documenté,

"2020 le début d'un nouveau monde"sur le site de l'autrice : 
http://fanchonpradalieroy.fr/front/accueil.php?c=3&a=44&ta=3

Last but not least, en ces temps de diffusion neptunienne de virus mais aussi pas mal de bonnes idées, le poète compassionné John Donne nous rappelle que « personne n'est une île » ... il nous enjoint aussi de ne pas demander « pour qui sonne le glas », il sonne pour chacun. Toute vie est précieuse, elle peut s'arrêter à tout moment...


martine keller 23/3/20

samedi 21 mars 2020

La pesanteur et la Grâce ?

La pesanteur et la Grâce ?

Ou quand un virus fait mieux que les militants !

Qui aurait pu imaginer Venise vide de ses touristes et ses gros bateaux ? Un ciel redevenu bleu ou presque ?

Nous assistons à des événements de nature extraordinaire, dont les planètes trans-personnelles - les bien nommées - sont familières… décentrant ce petit ego volontaire, contrôleur, borné, répétitif…

Il y a Uranus :  la planète des changements imprévisibles, des révolutions :« expect the unexpected »
Il y a Neptune conjuguant illusion, désillusion, confusion, diffusion.. des rumeurs, des peurs, des modes, des microbes; élévation, aspiration aussi à une autre réalité, indicible mais sensible, intuitive, sereine. Un autre savoir. « We are one »
Il y a Pluton : le destructeur, le transformateur et Dieu sait si nos structures - l’affaire de Saturne - ont besoin d’être détruites.

Le décor est planté.. comme tous les 33 ans environ Saturne et son frère Pluton se retrouvent pour un nouveau -« sale » coup comme

En 1914...
En 1947*… la partition de l’Inde et du Pakistan, la création de l’Etat d’Israël, de la Chine communiste (ces pays vibrent à l’énergie de ces 2 planètes)
En 1982 … le massacre de Sabra et Chatila, le Thatchérisme/reaganisme etc.
En 2020… la Chine fait à nouveau parler d’elle en disséminant - avec toute la bienveillance de Neptune (forte dans son propre signe les Poissons) en amical sextile - un virus… bon, un virus et alors...

Saturne et Pluton transitant en Capricorne, signe de l’autorité, les réponses … autoritaires se manifestent sous la forme de décrets, transformant l’expérience en possible tentation totalitaire?? Les gouvernements - le plus souvent à la solde des grandes sociétés - se retrouvent soudain investis et responsables de pouvoirs inusités ! Aubaine ?

Peur et sidération expliquent -  initialement en tout cas - l’incroyable obéissance populaire, l’absence de révolte, même en France, c’est tout dire. Disons que l’agrégat des planètes en  terre signent à la fois la parfois main lourde des autorités et l’absence de réaction, en un mot l’atmosphère plombante.
Mais du coup c’est comme si les gouvernements provoquaient - malgré leur raison - ce qu’ils voulaient éviter : peur et effondrement économique… grounding

Mais une fois la peur surmontée - en passe de l’être - avec la venue du printemps, dans le feu courageux du Bélier, signe de renouveau, la sagesse des planètes ne nous enseigne-t-elle pas que cet effondrement économique est non seulement nécessaire mais au-delà de tout ce que nos raisons auraient  pu agencer, imaginer…
Du coup, la Grâce, ne serait-ce pas la ré-invention - que nous co-créons par nos actes quotidiens - d’une nouvelle façon de vivre ? On s’enquiert de ses voisins, des réseaux nouveaux de solidarité se créent, des initiatives jaillissent, proches ou lointaines…

Il est peu douteux que nous soyons nous-mêmes ce virus, avec lequel nous devons faire ami ami… nous sommes tous infectés… ou le serons à des degrés divers, si ce n’est celui-là ce sera un autre… Or notre immunité se bâtit grandement avec la joie, l’amour, l’assurance, la peur la démolit… Peut-être est-ce notre leçon…comme celle que nous enseigne le printemps… 

Comme dans la chanson de Barbara : « Est-ce que la main de Dieu ou la main du Diable qui un jour s’unissant ont fait ce printemps, est-ce l’un est-ce l’autre, vraiment je ne sais pas mais pour ce printemps-là, merci et chapeau bas ».

martine keller 20/3/2020


Et pour ceux qui ne l’auraient pas lu, style décapant, transcendental, « La mort viennoise » de Christine Singer (Prix des Libraires 1979), un livre secouant jusqu’aux fondements ! Exactement ce dont nous avons besoin

*Les 2 guerres mondiales se sont déroulées entre 2 cycles de Saturne/Pluton













samedi 22 juin 2019

L'Eveil en direct...



Cette neuro-anatomiste, spécialiste du cerveau, vit l'expérience hallucinante de vivre un AVC en direct. Avec toutes les éblouissantes conséquences qu'elle nous narre avec humour et maestria.

samedi 28 juillet 2018

l'astrologie, quoi de plus naturel....






Je viens de terminer une mise à jour de ce cours "d'astrologie à ma façon" qui couvre (voir table ci-dessous)  l'ensemble de l'astrologie, du personnel à l'impersonnel, y compris les grands cycles qui font/défont les civilisations. Vous y trouverez des considérations actualisées !


Sur simple demande de votre part à martinekeller@hotmail.com, je vous l'adresserai sous .pdf

mercredi 21 juin 2017

Quand on n'a que l'Amour - la génération Y à la lumière de l'astrologie




Quand on n'a que l'amour….*

La génération Y à la lumière de l'astrologie


Lorsqu' Uranus rejoignait exactement Neptune pour une 1ère fois en 1992, (depuis son dernier passage en 1821),  j'étais en Inde. Sans être  au fait de l'astrologie, je sentais dans mon corps, mon être qu'une ère nouvelle commençait, que quelque chose se dissolvait, qu'une libération collective s'annonçait, était là, dans l'air…, l'évidence de quelque chose de plus vaste que ma petite personne. Un bien-être extraordinaire, né  de la réalisation soudaine, d'être une avec l'univers. Ce ressenti de "we are all one". L'évidence de la transcendance, dans le fond. Ma vie du coup n'a plus jamais été la même, même si j'ai eu encore bien des duretés à traverser. Je savais que celles-ci n'avaient pas de réalité ultime.

Lorsque l'autre soir, par hasard, je me suis retrouvée, par la TV, en plein concert  de charité de Manchester, suite aux événements tragiques de cette même ville, en compagnie de ces chanteuses de 25 ans à peine, sur l'estrade face à 50'000 spectateurs-communiants avec des chansons comme "Don't look back in anger", l'amour plus fort que la mort, la haine et le ressentiment, je me suis dit qu' "Imagine" de John Lennon s'incarnait dans cette génération.

C'est peut-être cette évidence de la transcendance - ici et maintenant - qui est la signature de celles et ceux nés à la toute fin des années huitante - 88/89 jusqu'aux abords des années 2000. Un peu comme si tous ceux nés avant étaient vieux... ce qui est sûr, c'est que peu font envie ! Relégués aux vieilles lunes, les messages moralisateurs des religions. Souffrir maintenant pour jouir ensuite ne prend plus. Cette vie, une vallée de larmes pour un illusoire paradis…après... vous hallucinez.  Paradise here and now.
D'où cette extraordinaire sensation d'aisance qui caractérise les plus fortunés d'entre eux, même si  pour beaucoup d'autres de cette génération, c'est la désorientation, l'impression d'être  paumés, simplement incapables de fonctionner - de subir - comme la plupart des générations précédentes l'ont fait.

J'ai rencontré un couple de jeunes, munis d'une solide formation, qui sont de véritables nomades : sans structure, sans domicile, ni engagement fixes d'aucune manière,  ni impôts, ni assurances ! Ils m'ont fait envie, moi qui ai trimé à payer mes factures, empêtrée dans des peurs dont seuls le jogging et la méditation - jour après jour - me délivraient. Les problèmes de la vie, on y fait face, disait Osho. Pas  ceux du mental, qu'on invente au fur et à mesure. Eux, dirait-on font face, sachant que la vie est abondance et bienveillante, apprenant - instant après instant - à lâcher les peurs à l'écoute de la vie en eux, de ses messages,  confiants qu'elle nous mène exactement là où nous devons être, aller.

La vie est là pour qu'on la vive, l'explore dans la légèreté; un peu comme si la douleur et la pénibilité appartenaient au passé, n'avaient plus de raison d'être. Il est insensé de perdre sa vie à la gagner. Car, ce que - encore - la plupart d'entre nous appellent réalité ou normalité - n'est en fait qu'une vie dans cet hôpital psychiatrique qu'est la société.  Or tous les sages, le disent bien : il y a bien assez pour chacun dans ce monde, par contre les besoins du mental sont insatiables. Ce que Don Miguel Ruiz exprime ainsi : "lorsque nous chassons pour satisfaire les besoins irréels du mental, nous devenons des prédateurs : nous chassons ce dont nous n'avons pas besoin". Ce qui, collectivement, nous maintient  dans le mensonge de la pénurie, le toujours plus à moindre prix, l'avarice née de la peur du manque, l'organisation technocratique d'une vie étriquée, alors que la vie est mystère, fluide, imprévisible.  Bref, il est grand temps que nous nous éveillions de ce cauchemar, sortions de cette caverne … ce à quoi les jeunes nous incitent.

Aujourd'hui on communie en images, en musique, le plus neptunien, unifiant des arts, pas avec des mots qui toujours et encore divisent quand ils viennent de la seule tête. Ils communient aussi - pour certains - dans les drogues, les paradis artificiels, à la recherche de cet Amour qu'ils sont, que nous sommes tous et ne le savons pas.

Car l'avènement d'un monde "normal" ne peut qu'être le fait de chacun/e : la vérité, le pardon et l'amour de soi peuvent guérir le monde (Don Miguel Ruiz). Voir ses plaies, les ouvrir, voir qu'elles n'ont plus aucune réalité dans le moment,  qu'il est de notre responsabilité et de notre liberté de les bercer ou de les lâcher, exercer le pardon envers l'autre, en fait nous-mêmes, car les griefs entretenus nous maintiennent dans la souffrance qui est manque d'amour de soi.
Oh la la, celle-ci  a sa beauté indéniablement et exerce toujours une attirance folle - à en juger les innombrables oeuvres d'art,  nées de la souffrance et qui la perpétuent -  pourtant, elle est surannée, rebâchée. Il est temps - il en va de notre survie même  - de passer à autre chose !

Gageons que cette génération née avec la Vision (Neptune), l'aspiration à  la réalisation de la Liberté (Uranus) prendra à coeur la responsabilité de l'incarner (Saturne) pour/avec nous tous.

Quand on n'a que l'amour / Pour parler aux canons / Et rien qu'une chanson pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien / Que la force d'aimer / Nous aurons dans nos mains, amis, le monde entier

*Titre d'une fameuse chanson de Jacques Brel :https://www.youtube.com/watch?v=uNMwYZiBFV0

martine keller 21/6/17