mercredi 2 décembre 2009

L’astrologie, c’est la vie même…

L’astrologie... quoi de plus naturel...

L’astrologie, c’est la vie même…

De tous temps on a observé les astres, pour les cieux eux-mêmes, leur beauté, parce que l'on sentait clairement ou obscurément qu'ils étaient nous-mêmes, pour les scruter, les interroger, pour lire dans le ciel, siège supposé du numineux, ce que la terre semblait obscurcir, bref, pour faire sens de la vie, de ce qui la (nous) dépasse.

Pour les travaux de la terre, bien sûr, la lune astre rapide, puisqu'il tourne en un petit mois autour de la terre a constitué une observation privilégiée et précoce. Pour la vie sur terre, le cycle des saisons, celui de la lune sont des indicateurs privilégiés. La double illusion que la lune brille et que le soleil tourne autour de la terre ne reste-t-elle pas la réalité la plus forte de nos vies sur terre ?

Ce cosmos, ces étoiles, ce soleil, cette terre, ces êtres qui la peuplent ; cette seule Réalité, cette Réalité première. Au fond de nous, nous le savons. Chaque fois que nous l’oublions, fermons les yeux, à chaque coup, nous sentons les limites de cette portion de territoire qu’est notre corps séparé, se dissoudre en une vastitude infinie, une plénitude vide. Il n’y a nulle part où aller, puisque je suis Cela (“I am That”), c’est l’assurance absolue, donc la dissolution de toute peur. “Nowhere to go”, il n’y a pas d’ailleurs. Du coup, au lieu de nous sentir petits, nous sentons notre essentielle grandeur ; ce petit corps devient ce qu’il est : un être gigantesque interconnecté. Du coup, poser les pieds sur cette terre prend une dimension cosmique, chaque pas pèse de tout son poids de présence ; chaque acte banal prend un relief inouï ; comme un coup frappé sur une peau de tambour et qui – naturellement – résonne partout, est partout.

Action ici, réaction là-bas. Nous pesons soudain de tout notre poids d’être, que nous le sachions ou non. Quelle responsabilité. Du coup, tout importe, tout est sacré, comme la façon dont je pose chaque pied.

Du coup, il n’y a rien à réconcilier, à réunifier, puisque rien n’a jamais été séparé, ne peut jamais l’être. Telle est la Réalité fondamentale de laquelle l’astrologie part et ce à quoi elle nous convie, ce qu’elle nous rappelle.

Réalisant cela, nous réalisons notre liberté ; nous ne pouvons pas ne pas l’être. «Notre servitude ne vient pas de notre inaptitude à devenir libres, mais de notre inaptitude à voir que nous le sommes » Douglas Harding

Et pourtant, réalisant cela, où est notre liberté individuelle ? S’il n’y a pas d’être séparé ? La rivière a-t-elle d’autre choix que de couler jusqu’à la mer ?

Chaque coup frappé sur le tambour est unique, le premier, le dernier ; la science nous le dit : il n’y a pas 2 flocons de neige semblables, ni 2 événements du reste ; a fortiori deux être humains ;


...une mais unique

Et c’est là que l’astrologie se déploie ; chaque conscience est Conscience ; en même temps, sans exclusive, elle se manifeste dans une vie ; courant de Vie, pris dans la Vie et vie unique. Nous sommes une poussière et aussi une étoile , parmi des milliards de poussières comme d’étoiles ! Chacun d’entre nous est un soleil (centre de l’identité en astrologie), centre du système solaire, pourtant le soleil n’est qu’une modeste étoile...

Ce coup de gong, c’est la naissance de chaque être dans un corps, et c’est ce que signe, le thème natal dont les significations se déclinent, les nuances s’étoffent à l’aide de techniques variées. Mais fondamentalement, l’astrologie nous indique, nous enseigne à vivre en accord avec ce thème natal, vivre sa vie le plus créativement possible, au plus près de sa destinée : équipés d’une carte, différente pour chacun, pour explorer cette rivière – de longueur variable – que chacun descend, en investissant au mieux cette portion d’espace et de temps qui nous est impartie.
Belle vie !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire